Iphonera ou pas?

Comme il y a les juilletistes et les aoutiens il y a les blackberriens et les iphonistes Et arrive le jour où il faut choisir son camp. DI-LEM-ME!

J’étais jusqu’à maintenant une Blackberry girl. Comme Obélix j’étais tombée dedans…un peu malgré moi! Je suis arrivée un jour au bureau et on m’a mis ce truc entre les mains, avec en prime un petit sourire sadique de mon boss qui sous-entendait « tu-seras-désormais-connectée-nuit-et-jour-à-tes-mails-de-boulot-gniak-gniak-gniak ». Un cadeau? empoisonné oui!! Passés les premiers moments de lamentation et pleurnichements (NON je ne serai pas esclave de mon téléphone!!!) un nouveau monde s’ouvre à moi. Y’a pas à dire ça change de mon bon vieux Nokia 3210. Je découvre que mon téléphone ne fait pas seulement TELEPHONE.

OH! je peux prendre des photos! OH! j’ai accès à internet! Tatiiiiin j’ai même accès à la messagerie instantanée!!! Je peux personnaliser la sonnerie de mon téléphone en fonction de la personne qui m’appelle, prendre les doubles appels sans raccrocher au nez des gens, écouter de la musique… Blackberry, I love you!!!

Et puis de façon assez prévisible la passion s’amenuise, l’amour fou s’estompe, la routine s’installe… Les mois passent, puis les années, et vous ne pouvez plus la voir cette petite lumière rouge qui clignote à chaque nouveau mail. Vous la guettez du coin de l’oeil, elle peut arriver à tout moment… Vous ne vivez que dans l’attente de ce point rouge papillotant et quand il est là vous n’avez qu’une envie c’est balancer votre blackberry de l’autre coté de la pièce. Sans parler de la molette qui se bloque, d’internet qui rame, de la batterie qui dure 4h…aarrrggghh on était mieux à l’époque du minitel!!!

Il était temps pour moi de REAGIR.

Mais quand est ce qu’on sait si on est prête? Je veux dire, est ce qu’on peut vraiment passer de l’un à l’autre comme ca? Hop, sans filet? Comment se passe la période de transition? D’adaptation?

Moi déjà toutes ces applications ça me fait tourner la tête. Mais si je passe à l’iphone je sais deja quelle sera ma toute première appli, la « number one » comme on dit aux States… l’application GPS!!! Eh oui car : 1-je suis une fille et 2- je suis blonde, deux caractéristiques qui font que je n’ai pas du tout le sens de l’orientation. En retard je le suis donc souvent, en train de courir dans les rues de Paris, je le suis tout le temps. Marre d’arriver aux apéros une fois que les verres sont à moitié vides!! Un GPS qui me géolocalise, m’indique le chemin à suivre et me corrige –sans m’engueuler-, je signe tout de suite!

Sans parler des applis météo, horoscope, RATP, check-in, instagram, les vidéos… youhouuuuu!!!

Bon il y a quand même un truc qui m’échappe : les textos qui s’affichent sur l’écran sans même les avoir ouverts. Pour peu que vous ayiez laissé votre téléphone à la vue de tous et bim c’est le drame! « Alors morue toujours avec ton boulet de boss ahahah! » …euh ouais en fait…ouuups.

C’est comme cette habitude surprenante qu’ont les gens dans les restaus ou les bars à hisser leur iphone dans les airs en prenant un air très concentré. C’est quoi ce truc? le salut de l’iphone au soleil? Pffff pas du tout c’est l’application shazam!!!

Mais votre hantise, votre plus grande peur, c’est de vous faire voler votre iphone dans le métro. Vous en parlez autour de vous : on vous conseille alors de ne jamais le sortir de votre sac. JA-MAIS. Gardez le précieusement tout au fond, là, en sécurité. Ne téléphonez jamais dans la rue non plus…on risque le vol à l’arraché. Et comme vous n’avez pas le droit d’amener votre téléphone perso en réunion au bureau et que vous y passez vos journées, le constat est clair : quand vous aurez un iphone vous ne serez plus du tout joignable.

Sauf chez vous.

Ouais ok vous rappellerez du fixe quoi ♥

Première date*

 

Mazel Tov! vous avez décroché votre première date! Date, date de quoi?? noooon on prononce dèèèèèèète, et une dèèèèèèète en anglais ça veut dire rencard! Vous êtes toute excitée!! Vous avez reçu la confirmation et le rendez-vous est fixé au lendemain, jour de la Saint Valentin, c’est romantique!! Vous sentez déjà la pression monter en vous, le compte à rebours a commencé. Vous avez donc 24h pour vous transformer en bombasse.

Comment s’habiller? quel restaurant choisir? de quoi va t-on discuter? Quel stress!!! Vous décidez de prendre une journée off à la vue de tout ce qu’il vous reste à préparer. Votre boss comprendra (ou pas).

La tenue : vous étiez prête à sortir en mini short, collants sexy et talons, coiffure tendance et yeux de biche quand vous réalisez que dehors c’est l’hiver et qu’en plus des -5 degrés il neige. Par pure fierté (et peut-être aussi parce que vous avez passé plus de 3h à vous préparer) vous persévérez. Mais petit à petit votre brushing s’applatit, vos cheveux deviennent ramollos, de biche vous passez à panda, votre mini short a des allures de serpillière trempée…et vous glissez sur le trottoir.

Il faut se rendre à l’évidence : c’est la cata.

Vous faites marche arrière et rentrez chez vous pour une légère transformation. Vous ressortez 30 minutes plus tard en version bibendum -pour le glamour faudra repasser. Ca tombe bien vous espérez bien que votre « date » soit un succès et que votre promis soit encore à vos côtés au printemps, époque de vos petites robes légères à fines bretelles et dos nu affriolant

Le rendez-vous est donné dans un restaurant branché de la capitale. Votre Valentin vous attend, tout sourire. Vous essayez de lui sourire en retour mais le froid a paralysé le bas de votre visage ce qui fait que votre bouche vit sa vie de son côté et qu’à la place d’un sourire envoutant une expression figée laisse croire que vous êtes perplexe, voire absolument dégoutée d’être là. Cette fichue paralysie polaire vous empêchera également de sortir des mots compréhensibles censés constituer des phrases. Et votre nez rouge qui coule apporte la touche finale à votre absence totale de sexyness.

Vous tentez alors le tout pour le tout : la fameuse technique de l’effeuillage. Telle Dita Von Teese, vous commencez à enlever délicatement les couches de vos vêtements. Toute la difficulté réside à garder un air naturel en prenant soin de mener une conversation intéressante pendant que votre tête tente de passer par le haut de votre col roulé.

Jusque-là donc tout va bien.

Le serveur apporte la carte et un vrai dilemne en même temps : on le sait, les mecs préfèrent les bonnes vivantes, celles qui partageront leur vie et leur passion pour le steak frites sans aucun complexe. Seulement voilà, ça c’est la théorie. La réalité c’est qu’ils ne veulent pas non plus d’un gros boudin. Ils aiment les filles qui prennent soin d’elles mais qui restent au top de leur ligne de façon naturelle -euh miraculeuse- tout en engloutissant des côtes de boeuf et des patates à volonté.

Vous hésitez, vous doutez… et vous optez finalement pour un bon compromis : un dos de cabillaud avec des frites (quoi??? il y a un problème??!)

Vous vous étiez promis de rester naturelle et de laisser la soirée suivre son cours et vous guider vers votre destinée…mais c’est plus fort que vous:

– Lui : et sinon tu fais quoi de tes we? Tu fais un peu de sport?

– Ce que vous dites : Le we? J’adore me lever tôt pour bien profiter de ma journée. Mon premier réflexe c’est d’aller courir un peu avant le petit-dej (nooon toi aussi?? c’est fou!), j’enchaine souvent avec une petite balade à vélo, je pars de République et je remonte jusqu’à Montmartre, ça monte un peu mais ça fait tellement de bien!! Le sport j’avoue c’est un peu ma drogue je ne peux pas m’en passer!!!

La réalité : votre réveil sonne une première fois à 11h. Vous appuyez sur le bouton « off » pour dormir cinq minutes de plus. A 16h vous vous extirpez péniblement de votre lit car l’appel des tartines au nutella est trop fort. Vous retrouvez vos amis pour le petit dej brunch goûter. Vous avez la gueule de bois à cause de la soirée de la veille.

Vous carburez souvent au citrate de bétaine le dimanche et vous portez des lunettes de soleil car le moindre rayon de soleil vous aggresse.

Le sport??? Votre carte d’abonné a expiré depuis 4 ans. Vous avez eu tellement honte quand le club de gym vous a rappelé pour savoir ce qu’il se passait que vous avez prétexté un déménagement à l’étranger.

– Lui : j’adore recevoir des amis à diner! Après mes semaines de dingue au boulot. cuisiner ça m’apaise! Ma mère m’a appris des recettes de folie.

ALERTE ALERTE il parle déjà de sa mère à la première date!!! Ca sent le roussi!! Courage fuyons!!!

Vous décidez de poursuivre l’aventure.

– Ce que vous dites : C’est fou les coincidence moi aussi j’a-do-re cuisiner!!! Depuis que je suis comme ça! (vous mimez une taille de nain) Ma spécialité c’est le perdeau farci et cailles caramélisées au miel et pleurotes de vinaigre framboisé (vous ne savez même pas ce que c’est mais vous avez vu ça à Top Chef la semaine dernière et ça avait l’air super bon).

La réalité : Picard surgelés est votre amant. Vous n’avez même pas de four dans votre cuisine. Le Jap en bas de votre immeuble vous salue par votre prénom et vous dit « menu G à emporter comme d’habitude? » quand vous arrivez. Vous en êtes à votre cinquième carte de fidélité chez eux et ils pensent baptiser un menu à votre nom.

-Lui : quand j’ai un peu de temps libre j’aime bien me détendre en jouant aux jeux vidéo.

– Ce que vous pensez : au secouuuuuuurs je ne veux pas d’un ado attardé qui passe son temps devant la console avec ses potes.

– Ce que vous dites : trop fort! J’adore aussi!! D’ailleurs je pense que dans un couple c’est bien de laisser l’autre vivre à fond ses hobby. Les jeux vidéo, les matchs de foot, les apéros entre mecs c’est important et je dirais même que c’est hyper sain pour un couple.

– La réalité : no comment.

– Ce que vous dites : Je pense que le mariage c’est complètement has been. Je suis et je veux rester une femme libre! Pas besoin d’engagement dans un couple. Et pour le moment je ne suis pas du tout en mode « bébé », j’ai tout le temps, je veux profiter de la vie (petit clin d’oeil complice).

– La réalité : vous avez pleuré comme une madeleine devant le mariage de William et Kate. Votre film préféré c’est Sissi impératrice. Vous avez un book depuis que vous avez 6 ans dans lequel vous collez tous les modèles de robes de mariée qui vous plaisent. Vous savez déjà qui seront vos témoins de mariage. Et vous avez aussi une liste de prénoms préférés pour vos futurs enfants (vous en voulez au moins 4).

Bref vous êtes prête et archi prête.

Le diner se termine, vous avez passé une excellente soirée!! Et vous avez le sentiment que tout s’est extrêmement bien déroulé.

Et que POUR UNE FOIS vous avez été vous même…

On dirait que c’est une affaire qui roule!!

Bonne Saint Valentin à tous! ♥

 

* en anglais dans le texte

 

Conf call

Alerte dans votre agenda : vous avez une conf call!! La conf call est un peu aux réunions ce que le wasabi est aux sushis, elle en relève le goût, mais si vous en abusez l’effet sera immédiat : joues rouges, irritation, palais en feu et crâne sur le point d’exploser.

Petit tour d’horizon :

– la conf call du touriste : c’est le genre de mec qui a vu de la lumière en passant et qui a décidé de venir saluer tout le monde. Il n’a pas grand chose à faire là, ne maitrise d’ailleurs pas du tout son sujet, alors essaie de meubler la conversation comme il peut.

Sa phrase fétiche : « Et sinon chez vous il fait quel temps?? » Sa femme, ses enfants, son we en Normandie, ses parcours de golf…vous saurez tout sur sa vie.

– la conf call du has been : celui qui est complètement dépassé par les événements. Du genre à être resté à l’époque des fax et du minitel. Il ne maitrise pas encore l’option out speaker, pense d’ailleurs qu’il s’agit d’une tendance vaguement masochiste. Il attrape le combiné comme un talkie walkie et ne parvient pas à parler et écouter en même temps.

Sa phrase fétiche « C’est fou comme on vous entend bien! On pourrait croire que vous êtes dans la pièce d’à côté ahaha! (Attends je t’envoie mon pigeon voyageur!!!)

– la conf call du boulet : le vendredi à 19h (ou le lundi à 8h)

– la conf call du débutant : « Euh faut faire quel indicatif déjà pour appeler l’Afrique du Sud?? » qui suffira à vous griller à tout jamais auprès de votre boss.

– la conf call du mega stressé : celui qui a dormi là pour tester le son, le style à imposer à l’équipe technique de rester à côté « au cas où ». Qui fera « un-deux, un-deux » pour tester l’équipement avant de prendre la parole. C’est le même qui demande si tout le monde est là avant de commencer, au cas où quelqu’un répondrait « non non non moi je ne suis pas là!! » hehe.

– la conf call des flemmards : de 11h à 11h30 (et encore on compte large). Pas trop tôt quand même mais pas trop tard non plus, après faut aller déjeuner!

– la conf call du flambeur : celui qui arrive à la bourre pour bien marquer son entrée et qui ajoutera « Sorry j’arrive tout juste de LA ». Il ne parle que franglais et ponctue son jargon par un tas d’abréviations incompréhensibles, qui réussit à caser « comme je le disais hier à Singapour », qui fera moult interruptions à base de « excusez-moi j’ai un triple appel en provenance de Tokyo, je vous reprends de suite ». Le genre à parler déjà du plan marketing 2016 et qui vous demande l’équivalent de ce budget en yen.

– la conf call foireuse : à l’autre bout du téléphone, le PDG de la boite. Il prend la parole, silence de mort, il déclare « S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir ce serait jjokflkfojgkjgglbkg (interférences). Je ne le répéterai jamais assez, il faut ab-so-lu-ment gfbfjdfogjrgnfjplslplayhjeffj (encore des interférences!) et surtout je compte sur vous pour udhdhbhgdydbffikisj ET jsjdsdfjkhsnjffk » (et MER-DE!!)

– la conf call « advanced level«  : à l’autre bout votre homologue russe. Jusque-là rien d’anormal.

– Sur son portable.

– Dans sa voiture.

– En pleine tempête de neige.

– Son anglais embelli par son charmant léger fort accent moscovite est entrecoupé par des insultes russes à cause du traffic (en tous cas il a l’air très TRES énervé -c’est idiot mais quelque-part vous êtes rassurée de vous trouver à 3000 km)

– Et son itinéraire est marqué par une longue suite de tunnels.

Vous ressortez de cette conf call là comme si vous aviez couru 300 bornes, en plein cagnard, et en talons aiguilles ♥

Le syndrome du bocal à cornichons

Vous n’avez jamais remarqué? Quand quelqu’un essaie d’ouvrir un bocal à cornichons? Il essaie, il essaie, mais rien n’y fait, il n’y arrive pas.

Une bonne âme lui dit alors « attends je vais essayer », en espérant entendre le petit « clac » qui lui fera gagner des points. Il essaie à son tour, il tourne de toutes ses forces, se déboîte les doigts tellement il force, mais RIEN.

Il y a toujours un gros costaud dans le groupe qui, en voyant ses collègues en difficulté, annonce « laissez-je-vais-le-faire »  comme si son échec n’était même pas envisageable. Tel un héros il s’avance, attrape le bocal et le tourne à son tour. Mais là rien. A peine un millimètre. Petit sourire crispé. Et la honte s’abat sur lui. Mais la fierté est plus forte que tout et il proclame « il doit y avoir un problème avec ce bocal ».

Ce fameux bocal va alors passer de mains en mains, et chacun va y laisser ses forces et quelques gouttes de sueur. Mais le bocal reste bien fermé et refuse de s’ouvrir.

Et puis au bout de la chaine il y a cette crevette, ce haricot filiforme, ce gringalet presque invisible qu’on entend dire dans un souffle « euh moi je veux bien essayer aussi! »

Après l’étonnement, place aux sourires moqueurs et aux rires étouffés. Lui?? Alors que personne n’a réussi jusque là?? Ok laissons-le se ridiculiser à son tour.

Et là « CLAC »! En à peine un tour, le bocal a cedé. Et il s’ouvre.

En une seconde à peine les yeux s’écarquillent, les regards changent, la crevette devient cachalot, on s’agenouille, on applaudit. On ne le croyait pas si fort! Il récupère tous les mérites, son heure de gloire est enfin arrivée. C’est lui désormais le costaud du groupe.

Et pourtant ce n’est pas ce gringalet qui est subitement devenu balèze. Mais ce sont bel et bien tous les efforts infimes en amont qui ont payé. Tous ces millimètres imperceptibles qui, alignés, ont fini par provoquer le déclic. Sauf que tout ça on ne s’en rend pas compte, ce n’est que la scène finale qu’on retiendra et qui restera gravée dans les esprits.

Eh bien dans la vie c’est pareil.

Pensez au bocal à cornichons quand un truc super chouette se produit dans votre vie sans trop d’explications ♥

Bonne semaine!

Zérolutions

Et voilà, qui dit nouvelle année dit résolutions… encore!! Souvenez-vous, celles de 2011 n’ont pas tenu deux semaines, comme celles de 2010, de 2009…

On pourrait inventer les listes de résolutions perpétuelles, à coller dans son agenda du même nom. Ca nous enlèverait un gros poids d’un coup, plus besoin de se creuser la tête.

Ca donnerait ça : faire un régime / se remettre au sport (ces 2 résolutions là, telles Dupont & Dupont ou Tic & Tac vont généralement ensemble, et sont abandonnées en simultané).

On continue: arrêter de fumer / privilégier sa vie perso en s’inscrivant à une activité après le boulot du type (entourer celle qui vous plaît) : poterie – claquettes – cours de russe – taikwondo – classes de sushis – aquagym….

Statistiquement il existe deux pics dans les courbes de fréquentation des clubs de sport : le 1er jour du printemps et… le 2 janvier. On y trouve alors une multitude de filles méga motivées arborant des tenues de sport flambant neuves. La courbe redescendant en général tel un soufflé au fromage un mois après, après trop de courbatures et trop peu d’effets vraiment notables à leur goût. Tout ce mal pour ça, non merci.

Exit le sport…jusqu’à l’année suivante.

Assez assez ! Et si pour 2012 on le changeait vraiment ce cap en lançant le concept des ZEROLUTIONS ? ZERO contrainte, ZERO obligation, ZERO stress, ZERO punition ?  

Non aux résolutions ! Oui aux ZEROLUTIONS! ♥